Hype 2.0

Le Web 2.0 est en plein essor. Ça me faisait sourire, au début. Ça venait après le Wap, après la nouvelle économie. Et puis petit à petit l’évidence est apparue ; le Gartner avait raison avec son Hype cycle : après la vallée des désillusions émerge la pente de l’illumination… pour ceux qui ne connaissent pas :

Hype cycle

Quand on a dit ça on n’a pas dit grand chose, alors revenons à nos boutons. Après le buzz donc, émergent une foultitude de services communautaires avec une réelle valeur ajoutée, mais ajoutée par chaque membre : YouTube, digg, del.icio.us, Flickr, etc.

Derrière chacun de ces sites se cache une aventure, un entrepreneur créatif qui a eu l’idée d’un nouveau service et le talent de le rendre efficace et attractif. Du coup beaucoup se posent la question de ce qui reste à créer, à proposer à la communauté. Tels une horde de prospecteurs ratissant le Klondike. Et pour souligner cette soif Flickr cite fièrement Nietzche sur sa page d’accueil : « The mother of excess is not joy but joylessness. ». Kevin Rose, fondateur de digg, joue les gourous et délivre les 3 « tags » de ce Web 2.0 : social, collaboration, sharing.

Alors certains choisissent de clôner des services existants : Dailymotion pour YouTube, Scoopeo pour digg, etc. Pourquoi pas, certains ajoutent des bonnes idées, reprises ensuite par leurs équivalents… je ne sais pas si c’est la solution la plus efficace, mais ça marche.

Et d’autres réussissent à inventer de nouveaux services, comme 43 Things dont les membres listent leurs objectifs dans la vie histoire de se soutenir mutuellement. Bref il y a encore beaucoup de services à inventer.

Mais ce qui est intéressant c’est que tous ces services ont un dénominateur commun : la communauté. Elle se forme autour d’un service, qu’il s’agisse de partager des vidéos, des bonnes adresses, etc. avec des fonctions sociales de base comme l’ajout de commentaires, mais le fait est qu’une fois inscrite elle existe en tant que communauté. Et les sites en profitent pour ajouter au service initial des fonctions de blogging, des boîtes mail, etc.

On assiste donc tout naturellement au rachat des meilleurs services par de gros acteurs comme Google, désireux de les intégrer à leur portefeuille de services : YouTube, iRows, et ce n’est certainement pas terminé…


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