Le Tombeau des lucioles

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Subject: Re: le tombeau des lucioles (spoiler)
Date: Tue, 18 Dec 2001 19:51:48 +0100

volavoil a écrit :

un film qui essaye de tirer les glandes lacrymales dans tout les sens perd de sa crédibilité et de son ame

Quand tu parles de l’âme du film ce serait bien d’être plus précis. Sinon je ne suis pas d’accord sur le fait que ce côté larmoyant ôte de la crédibilité au film. Ce pathos est en effet àmha répréhensible quand il a pour but de faire pencher le spectateur, lors d’un débat contradictoire, d’un côté ou de l’autre. Mais ce n’est pas le cas ici. En effet, sur le fond qu’y a-t-il ? Une critique de la guerre, oui, rapide et superficielle, ce n’est pas là l’objet premier, critique de l’égoïsme ordinaire surtout, qui renvoie le spectateur à sa propre fermeture à l’autre, et milite pour un regard différent sur ceux que l’on préfère ignorer. Réflexion épicurienne enfin, avec la métaphore des lucioles, qui nous dit de vivre le présent, même difficile, tant qu’il y a de la lumière, et de saisir les occasions de se réjouir même quand la joie est éphémère.

Assassin(S), Matthieu Kassovitz

Je l’ai vu hier soir. J’ai trouvé intéressant le parallèle entre les 3 générations :

D’abord celle de Wagner dans laquelle il fallait être un psychopathe hors du commun (paranoïaque, maniaque, dépressif, je ne suis pas psychiatre mais le trait est assez fort) pour tuer.

Ensuite celle de Kassovitz, qui ne constitue qu’une transition entre les deux extrêmes, familiarisée avec la violence mais qui s’interroge, et qui interroge, encore : pourquoi moi ? pourquoi lui ? pourquoi le tuer ?

Millenium Mambo (2001), Hou Hsiao Hsien

Newsgroups: fr.rec.cinema.discussion
Subject: Re: [AVIS] "Millenium Mambo"  (Hou Hsiao Hsien, 2001)
Date: Mon, 19 Nov 2001 00:17:07 +0100

kayman a écrit :

Le theme du film est la jeunesse Taiwanaise et sa dérive présente. Une jeunesse qui ne cherche plus rien, à la dérive,

À la dérive, oui, mais qui cherche une côte, plus exactement qui veut une côte, qui veut se sortir de cet océan de morosité sur lequel elle dérive, mais qui ne sait pas comment la trouver, qui ne sait pas la chercher, qui ne sait pas en fait faire de choix.

Une scène marquante à ce sujet est celle (il me semble que c’est après que Hao-hao l’a frappée) où, lorsque Jack lui demande ce qu’elle veut faire, Vicky ne peut répondre que « Je ne sais pas… je veux… je ne veux pas continuer à travailler au bar ». Vicky se montre donc incapable de faire un choix positif, et cela montre bien son incapacité à trouver des voies nouvelles alors que les autres se sont révélées des impasses.

In the mood for love

La réalisation est vraiment d’une délicatesse magnifique, avec une photographie très travaillée, tant dans la composition que dans les couleurs, parfois saturées, sur les robes de Maggie ou sur les visages, couleurs qui reflètent le monde intérieur des personnages.

D’ailleurs ces robes faites d’étoffes variées mais toujours selon la même coupe incitent le spectateur à les considérer comme la palette d’émotions qui habite un être qui reste essentiellement le même.

Cette forme superbe mais toujours liée au fond se retrouve également dans la musique (ah… « Siempre contestas ‘quizas’»), et dans les scènes au ralenti qui marquent les étapes dans la relation entre les deux personnages.

gSoko

Updated on March 26, 2005

What is gSoko?

gSoko is a gtk+ clone of the famous Sokoban game.

The goal of the game is to push all the boxes on the squares with a red pattern.

Véritables

Un grand classique…

Le manifeste du véritable programmeur

Il était une fois, au bon vieux temps (durant ce qu’on appelle l’âge d’or de l’informatique)… il était facile de distinguer les HOMMES des JEUNOTS (la tradition les désigne aussi respectivement par les dénominations de VÉRITABLES et de VISAGES PÂLES). À cette époque, les VÉRITABLES étaient ceux qui connaissaient la programmation des ordinateurs, et les VISAGES PÂLES étaient ceux qui ne la connaissaient pas. Les VÉRITABLES préféraient des mots comme “DO 10 I=1,10” ou encore “ABEND”. Ils ne parlaient d’ailleurs qu’en majuscules. Le reste du monde disait des choses du genre “Les ordinateurs sont trop compliqués pour moi” ou bien encore “Les ordinateurs ne me disent rien, ils sont trop impersonnels”. Des recherches récentes ont d’ailleurs montré que les VÉRITABLES n’ont besoin de rien dire à personne, et qu’en plus ils n’ont pas peur d’être impersonnels.

Formation POV #8: Conclusion

Si cette formation couvre les notions essentielles de Pov, et permet d’avoir un aperçu de ce qu’il est possible de faire, le meilleur moyen d’apprendre est encore la pratique : faites des scènes, simples au départ, puis plus élaborées, lisez la doc, faites des essais.

Formation POV #7: Programmation

Variables

#declare nom=valeur;

Si l’on tape la ligne ci-dessus dans un fichier .pov, on pourra ensuite taper nom là où POV attend un élément du type de valeur (nombre ou vecteur).

Cela permet de paramétrer des objets (longueur du bras d’un robot par exemple), mais aussi de faire des boucles.

Formation POV #6: Lumières

Il existe différents types de sources lumineuses, mais aucune de ces sources n’est visible directement : on ne peut voir que des reflets.

Lumière omnidirectionnelle

light_source {<v> couleur}

La source la plus simple : on spécifie son emplacement, sa couleur, et elle émet dans toutes les directions.

Lumière conique : spotlight

light_source {<v> couleur spotlight radius r falloff f tightness t point_at <p>}

Cette source n’est plus omnidirectionnelle : la lumière n’est émise que dans un cône donné, avec une atténuation sur les bords.

Formation POV #5: Textures

Utilisation de textures prédéfinies

De même que colors.inc contient des définitions de couleurs, il existe des fichiers contenant les définitions de textures entières.
POV fournit ainsi en standard glass.inc, golds.inc, metals.inc, stones1.inc, stones2.inc, textures.inc et woods.inc. Les textures qui y sont définies sont accompagnées d’une brève description.