18 décembre 2001
Newsgroups: fr.rec.cinema.discussion
Subject: Re: le tombeau des lucioles (spoiler)
Date: Tue, 18 Dec 2001 19:51:48 +0100
volavoil a écrit :
un film qui essaye de tirer les glandes lacrymales dans tout les sens
perd de sa crédibilité et de son ame
Quand tu parles de l’âme du film ce serait bien d’être plus précis.
Sinon je ne suis pas d’accord sur le fait que ce côté larmoyant ôte de la
crédibilité au film. Ce pathos est en effet àmha répréhensible quand il a
pour but de faire pencher le spectateur, lors d’un débat contradictoire,
d’un côté ou de l’autre. Mais ce n’est pas le cas ici. En effet, sur le
fond qu’y a-t-il ? Une critique de la guerre, oui, rapide et
superficielle, ce n’est pas là l’objet premier, critique de l’égoïsme
ordinaire surtout, qui renvoie le spectateur à sa propre fermeture à
l’autre, et milite pour un regard différent sur ceux que l’on préfère
ignorer. Réflexion épicurienne enfin, avec la métaphore des lucioles, qui
nous dit de vivre le présent, même difficile, tant qu’il y a de la
lumière, et de saisir les occasions de se réjouir même quand la joie est
éphémère.
26 novembre 2001
Je l’ai vu hier soir. J’ai trouvé intéressant le parallèle entre les 3
générations :
D’abord celle de Wagner dans laquelle il fallait être un
psychopathe hors du commun (paranoïaque, maniaque, dépressif, je ne suis
pas psychiatre mais le trait est assez fort) pour tuer.
Ensuite celle de Kassovitz, qui ne constitue qu’une transition entre les
deux extrêmes, familiarisée avec la violence mais qui s’interroge, et qui
interroge, encore : pourquoi moi ? pourquoi lui ? pourquoi le tuer ?
19 novembre 2001
Newsgroups: fr.rec.cinema.discussion
Subject: Re: [AVIS] "Millenium Mambo" (Hou Hsiao Hsien, 2001)
Date: Mon, 19 Nov 2001 00:17:07 +0100
kayman a écrit :
Le theme du film est la jeunesse Taiwanaise et sa dérive présente. Une
jeunesse qui ne cherche plus rien, à la dérive,
À la dérive, oui, mais qui cherche une côte, plus exactement qui veut
une côte, qui veut se sortir de cet océan de morosité sur lequel elle
dérive, mais qui ne sait pas comment la trouver, qui ne sait pas la
chercher, qui ne sait pas en fait faire de choix.
Une scène marquante à ce sujet est celle (il me semble que c’est après
que Hao-hao l’a frappée) où, lorsque Jack lui demande ce qu’elle veut
faire, Vicky ne peut répondre que « Je ne sais pas… je veux… je ne
veux pas continuer à travailler au bar ». Vicky se montre donc incapable
de faire un choix positif, et cela montre bien son incapacité à trouver
des voies nouvelles alors que les autres se sont révélées des impasses.
29 octobre 2001
La réalisation est vraiment d’une délicatesse magnifique, avec une
photographie très travaillée, tant dans la composition que dans les
couleurs, parfois saturées, sur les robes de Maggie ou sur les visages,
couleurs qui reflètent le monde intérieur des personnages.
D’ailleurs ces robes faites d’étoffes variées mais toujours selon la
même coupe incitent le spectateur à les considérer comme la palette
d’émotions qui habite un être qui reste essentiellement le même.
Cette forme superbe mais toujours liée au fond se retrouve également
dans la musique (ah… « Siempre contestas ‘quizas’»), et dans les scènes
au ralenti qui marquent les étapes dans la relation entre les deux
personnages.
25 septembre 2000
Updated on March 26, 2005
What is gSoko?
gSoko is a gtk+ clone of the famous Sokoban game.
The goal of the game is to push all the boxes on the squares with a red pattern.
15 juin 2000
Un grand classique…
Le manifeste du véritable programmeur
Il était une fois, au bon vieux temps (durant ce qu’on appelle l’âge d’or de
l’informatique)… il était facile de distinguer les HOMMES des JEUNOTS (la
tradition les désigne aussi respectivement par les dénominations de VÉRITABLES
et de VISAGES PÂLES). À cette époque, les VÉRITABLES étaient ceux qui
connaissaient la programmation des ordinateurs, et les VISAGES PÂLES étaient
ceux qui ne la connaissaient pas. Les VÉRITABLES préféraient des mots comme
“DO 10 I=1,10” ou encore “ABEND”. Ils ne parlaient d’ailleurs qu’en
majuscules. Le reste du monde disait des choses du genre “Les ordinateurs sont
trop compliqués pour moi” ou bien encore “Les ordinateurs ne me disent rien,
ils sont trop impersonnels”. Des recherches récentes ont d’ailleurs montré que
les VÉRITABLES n’ont besoin de rien dire à personne, et qu’en plus ils n’ont
pas peur d’être impersonnels.
28 avril 2000
Si cette formation couvre les notions essentielles de Pov, et permet d’avoir
un aperçu de ce qu’il est possible de faire, le meilleur moyen d’apprendre est
encore la pratique : faites des scènes, simples au départ, puis plus
élaborées, lisez la doc, faites des essais.
28 avril 2000
Variables
#declare nom=valeur;
Si l’on tape la ligne ci-dessus dans un fichier .pov, on pourra ensuite taper
nom là où POV attend un élément du type de valeur (nombre ou vecteur).
Cela permet de paramétrer des objets (longueur du bras d’un robot par
exemple), mais aussi de faire des boucles.
28 avril 2000
Il existe différents types de sources lumineuses, mais aucune de ces sources
n’est visible directement : on ne peut voir que des reflets.
Lumière omnidirectionnelle
light_source {<v> couleur}
La source la plus simple : on spécifie son emplacement, sa couleur, et elle
émet dans toutes les directions.
Lumière conique : spotlight
light_source {<v> couleur spotlight radius r falloff f tightness t
point_at <p>}
Cette source n’est plus omnidirectionnelle : la lumière n’est émise que dans
un cône donné, avec une atténuation sur les bords.
28 avril 2000
Utilisation de textures prédéfinies
De même que colors.inc
contient des définitions de couleurs, il existe des
fichiers contenant les définitions de textures entières.
POV fournit ainsi en standard glass.inc, golds.inc, metals.inc, stones1.inc,
stones2.inc, textures.inc et woods.inc. Les textures qui y sont définies sont
accompagnées d’une brève description.